Présentation de l'éditeur XMLRAD

Pour XMLRAD, le centre de l'application est la donnée. Toute production, via XMLRAD, verra son architecture centrée sur la base de données, raison pour laquelle le choix fut fait d'utiliser le couple XML/XSL qui permet une parfaite séparation du code et des données. Ici l'essentiel du travail d'analyse portera sur l'organisation et l'exploitation de la BDD, l'interface graphique, via une représentation des tables, permettant même de produire les requêtes SQL. La représentation XML des données permet aussi, à tout moment, une bonne visualisation du résultat de l'extraction.

Un autre parti pris est celui du respect des standards. Si XMLRAD reste lié à la plateforme Windows, privilégiant par exemple le processeur XML MSXML hors Linux, le code généré, qu'il soit XSL, XML, HTML, SQL ou JavaScript, s'efforce toujours d'être au plus près des standards du W3C. Le SQL généré en est un excellent exemple : les requêtes n'utilisent qu'un standard compris de toutes les bases (même s'il est toujours possible au développeur de les modifier via le fichier d'extraction). On retrouve cet esprit dans le souci systématique que tous les fichiers de configuration, ou de données, internes à l'application, ainsi que ceux qui gèrent les extractions de la base de données suivent la norme XML, facilitant leur lecture, compréhension et modification selon le besoin.

Le propre de cet outil est l'accès à la base, et la génération automatique d'une interface HTML. S'il permet aussi la génération d'états ou la production d'une documentation PDF, il s'occupe ici essentiellement de gérer l'interface avec des composants externes, comme Crystal Report par exemple. Si certains composants sont conseillés, le dernier choix revient malgré tout à l'utilisateur.

Fortement orienté Delphi et Windows à l'origine le produit s'est maintenant largement diversifié, sous d'autres environnements : JEE, script, .NET... et plateformes comme Linux. Deux sessions, lors de la conférence, étaient d'ailleurs consacrées au développement avec Java (pas d'exception, parfaitement maîtrisé) et au déploiement sous Linux, montrent l'intérêt que DELOS porte dorénavant à ces secteurs.

Les tâches souvent fastidieuses, et génératrices d'erreurs, comme la production d'une documentation ou fabriquer/sauvegarder des versions sont désormais automatisées ou semi-automatisées. Quant au déploiement, toujours délicat, il est lui aussi réalisé via une interface.